Les pirogues traditionnelles Sakalava sont le moyen de locomotion le plus répandu à Nosy Komba et dans tout l’archipel de Nosy Be.
CULTURES ET TRADITIONS
À l’origine, les habitants de Nosy Komba vivaient dans les hauteurs de l’île ; ils étaient planteurs et cultivateurs. Le littoral était réservé aux pêcheurs, qui installaient des campements provisoires, ou qui faisaient escale pour la nuit, mais aussi aux morts. Les forêts qui longent les côtes de l’île, abritaient et abritent encore de nos jours, de nombreux cimetières.
Vers la moitié du siècle dernier, aux alentours de 1940, on cultivait l’ylang-ylang. Les plantations s’étendaient du littoral jusque dans les hauteurs. Des missionnaires catholiques français et malgaches supervisaient l’exploitation des fleurs. Des ânes aidaient au transport et au ravitaillement, mais aussi une Jeep, seule voiture ayant foulé les terres de l’île. Elle servait à transporter les tonnes de fleurs d’ylang-ylang du village d’Antanamonpera, situé dans la montagne, jusqu’au village d’Ampangorina, où se trouvaient des alambics et une distillerie. L’exploitation dura quelques décennies puis fut abandonnée vers la fin des années 1970.
Les terres des hauteurs de Nosy Komba étaient aussi exploitées pour la culture du riz.
Mais à la fin du vingtième siècle, tout comme les plantations d’ylang-ylang, les rizières ont été abandonnées puis remplacées par d’autres plantations, notamment du manioc, des bananiers, des cacaoyers, des caféiers et depuis quelques années de la vanille.
Avec l’arrivée des touristes, à partir des années 1980, de nombreuses familles ont quitté la montagne pour venir s’installer sur le littoral. Des villages se sont formés, attirant de plus en plus de monde, venu profiter du nouvel essor touristique.
Avec l’artisanat local, et les petites structures d’hôtellerie et de restauration proposées par les locaux, Nosy Komba est vite devenue une destination incontournable pour les visiteurs.
De nombreux investisseurs étrangers et malgaches séduits par la beauté et la tranquillité de l’île s’y sont installés pour y monter des structures hôtelières.
Aujourd’hui, Nosy Komba compte parmi les îles les plus visitées de Madagascar.
Cependant, depuis quelques années, on assiste à un repeuplement de la montagne. Beaucoup, ne pouvant vivre uniquement du tourisme, sont retournés à la terre. La culture de la vanille est devenue l’une des principales activités. Des hectares de plantations s’étendent d’un bout à l’autre de l’île.
De par son parfum envoûtant, sa délicate saveur, ainsi que la qualité incontestable de ses gousses, la vanille de Nosy Komba est de plus en plus convoitée. Les collecteurs venus de toute la région nord du pays négocient chaque année, lors du grand marché qui a lieu au mois de mai, le prix des précieuses gousses.
La pêche
La pêche à Nosy Komba est pratiquée au bord mais aussi le long des rivages en pirogue ainsi qu’au large pour les pélagiques.
Môrengy et bal poussière
Les jours de fête sont l’occasion d’assister à un môrengy, et d’aller danser au « bal poussière » jusqu’au lever du jour.
Lignée royale et Rituels
Nosy Komba est très attachée à ses traditions et à ses coutumes ancestrales.
La journée de la femme
En mars, les femmes de Nosy Komba célèbrent la journée internationale de la femme.
Les villages
Visiter les villages de Nosy Komba…
Sur un autre thème…
Amphibiens et reptiles
On dénombre une vingtaine d’amphibiens (batraciens) et de reptiles différents sur l’île de Nosy Komba.
Les oiseaux
Une vingtaine d’espèces d’oiseaux est recensée à Nosy Komba.
Maki Macaco
De nombreux lémurs macaco peuplent Nosy Komba. On distingue plusieurs groupes mixtes menés par des femelles.
